Protrusion discale l5 s1

Protrusion discale l5 s1

La colonne vertébrale humaine est une partie à la fois très robuste et très délicate du corps. Malheureusement, le vieillissement, les maladies et les blessures peuvent l’affecter. Pour bien comprendre ce qu’est la protrusion discale, il faut bien comprendre comment fonctionne la colonne vertébrale. 

 

La colonne vertébrale est constituée d’une série de petits os appelés vertèbres qui entourent et protègent la moelle épinière. Ces vertèbres sont maintenues ensemble par des ligaments appelés disques intervertébraux. Il s’agit de séparateurs parfaitement dimensionnés conçus pour permettre au corps de bouger en douceur et d’empêcher les os de la colonne vertébrale de se frotter les uns contre les autres. Ces disques spongieux jouent donc un rôle d’amortisseurs. 

La colonne vertébrale est généralement constamment en mouvement et sous pression. En raison de l’âge, du stress, d’une maladie ou d’une blessure, les disques peuvent s’endommager. Ils peuvent alors se détendre ou déborder de leur position normale.

Ce dossier traite de multiples facettes de la protrusion discale, et en particulier son traitement non intrusif grâce à la décompression neurovertébrale.

1. Protrusion discale l5 s1: premier diagnostic

Un conducteur souffrant du mal de dos en voiture

Une protrusion se produit lorsqu’un disque se comprime et, par conséquent, déborde de l’espace naturel qu’il occupe dans la colonne vertébrale, entre les vertèbres. Lorsque la protrusion touche le disque situé à la jonction lombo-sacrée, autrement dit le disque qui relie la partie lombaire de la colonne vertébrale au sacrum, on parle de protrusion discale l5 s1. Cette pathologie peut causer une douleur intense et crée une pression sur les nerfs environnants.

2. La dégénérescence discale

La dégénérescence discale fait naturellement partie du processus de vieillissement. En vieillissant, les disques intervertébraux se dessèchent et perdent une partie de l’eau et des fluides internes naturels qu’ils contiennent. Lorsque les disques se cassent, ils perdent de leur élasticité et sont moins à même de résister au stress quotidien de l’amortissement de la colonne vertébrale.

3. Ne pas confondre avec hernie discale

La protrusion discale entraîne une rupture partielle des fibres profondes du disque et un déplacement du noyau. Même si elle peut ne causer aucun symptôme, elle est susceptible de rétrécir le canal par lequel passent les nerfs ou la moelle épinière. Le patient peut alors ressentir des douleurs aiguës accompagnées de spasmes musculaires ou des douleurs nerveuses au niveau des bras ou des jambes.

La protrusion discale est une dégénérescence discale moins importante que la hernie discale.

Si la rupture des fibres situées dans la zone externe du disque est plus importante, une partie du noyau peut ressortir. On parle alors de hernie discale. Les hernies lombaires les plus fréquentes se situent entre les vertèbres L4 et L5 et entre L5 et S1, et les hernies cervicales entre les vertèbres C5-C6 et C6-C7.

Une hernie discale peut comprimer n’importe laquelle des structures du système nerveux, générant des douleurs irradiées au membre inférieur ou au membre supérieur (radiculopathie). La taille de la hernie ne correspond pas forcément aux symptômes du patient.

4. Le diagnostic d'une protrusion vs une hernie

Le diagnostic d'une protrusion vs une hernie

Le diagnostic d’une protrusion et d’une hernie est posé à l’aide des antécédents médicaux, d’un examen physique du patient et il est appuyé par des tests d’imagerie comme l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Notez que l’apparition d’une protrusion ou d’une hernie dans les tests d’imagerie n’est pas toujours directement liée à l’apparition des symptômes. En effet, ces pathologies s’inscrivent dans un processus physiologique naturel de vieillissement et de dégénérescence qui ne déclenche pas toujours de symptômes. Par conséquent, le diagnostic ne doit pas être basé sur des tests d’imagerie, mais plutôt sur la symptomatologie clinique.

5. Facteurs de risques

Bien que le processus dégénératif naturel soit graduel, ses dommages peuvent être accélérés par d’autres facteurs, notamment des blessures ou des mauvaises habitudes du quotidien. Comme les vertèbres servent à maintenir le poids du corps, tout ajout de poids crée une pression supplémentaire sur les vertèbres qui comprime les disques intervertébraux de la colonne vertébrale. Avec le temps, cette pression supplémentaire entraîne une perte d’élasticité prématurée des disques. Ceux-ci changent alors de forme, s’aplatissent et débordent de l’espace qu’ils occupent naturellement à l’intérieur de la colonne vertébrale. 

 

Parmi les facteurs de risques qui contribuent à détériorer l’état des disques intervertébraux figurent :

  • Le manque d’exercice
  • La prise de poids
  • De mauvaises techniques de levage 
  • Une mauvaise alimentation
  • L’obésité
  • Le tabagisme 
  • La pratique d’activités physiques entraînant des chocs

6. Quels sont les symptômes ?

Une protrusion n’est pas toujours accompagnée de symptômes. Un disque saillant n’est pas toujours douloureux. Dans certains cas, lorsque le matériau du disque ne comprime aucune des structures nerveuses voisines, aucune douleur n’est ressentie. Dès lors, certaines personnes continuent de pratiquer leurs activités quotidiennes sans problèmes sans même savoir qu’elles sont atteintes de protrusion discale.

Néanmoins, dans la majorité des cas, la protrusion discale s’accompagne généralement d’un ou plusieurs des symptômes suivants :

    • Douleur intense. Lorsqu’un disque crée une pression sur un nerf, il peut causer de vives douleurs lombaires.
    • Engourdissement et faiblesse musculaire. La compression d’un nerf peut causer un engourdissement et une faiblesse dans l’un des deux bras ou jambes ou dans les deux membres.
    • Sensation de picotement
    • Sciatique

7. Comment diagnostique-t-on une protrusion ?

Pour diagnostiquer une protrusion, les professionnels de la santé peuvent utiliser à la fois des examens physiques et des tests diagnostiques.

  • Examen physique :

Dans la catégorie des examens physiques, les médecins peuvent pratiquer la technique de la palpation. Ils appliquent alors une légère pression sur la zone affectée. Si la sensibilité et la douleur causées par un disque endommagé s’aggravent, le disque est probablement endommagé.

  • Évaluation de l’amplitude des mouvements :

L’évaluation de l’amplitude des mouvements du patient est une autre façon d’examiner la colonne vertébrale. Les tests de mouvement comprennent généralement des exercices de flexion du cou ou du torse vers l’avant, vers l’arrière et d’un côté à l’autre. D’autres tests consistent à lever chaque jambe indépendamment devant le corps en position debout ou à lever les jambes individuellement et ensemble en position couchée. Si les douleurs s’intensifient pendant la réalisation de ces mouvements, un disque est peut-être endommagé. 

  • Test de résistance :

Un disque endommagé entraîne une diminution de la force musculaire. Les tests de force peuvent consister à tenir les bras ou les jambes sur le côté ou devant le corps. La survenue de tremblements, d’atrophie ou d’autres mouvements musculaires anormaux traduit la présence d’un dommage au niveau des disques.

  • Évaluation des réflexes :

Ce test qui consiste à tapoter des zones spécifiques du corps à l’aide d’un marteau à réflexes peut également s’avérer concluant. Si le tapotement n’entraîne que peu ou pas de réaction réflexe, le patient souffre peut-être d’une compression nerveuse.

  • Test de diagnostic :

Les tests diagnostiques servent également à identifier les anomalies de la colonne vertébrale. Ces examens plus approfondis peuvent fournir des informations supplémentaires utiles. Il s’agit plus précisément d’examens internes qui aident à déterminer l’emplacement exact des dommages pour traiter correctement le problème.

8. Les causes de la protrusion

De nombreux facteurs peuvent entraîner une protubérance d’un disque. Certains sont liés à l’âge, tandis que d’autres résultent de notre mode de vie. La protrusion peut également être liée à des traumatismes ou à la génétique. 

L’affaiblissement des disques est souvent attribué aux causes suivantes :

  • Mauvaise posture
  • Alimentation malsaine
  • Prise de poids et obésité
  • Manque d’exercice 
  • Toxines provenant de la cigarette

Certaines peuvent échapper à notre contrôle. C’est notamment le cas des blessures externes telles que les chutes, les blessures sportives et les accidents. Il en va de même pour les facteurs génétiques.

9. Quels sont les traitements ?

Les protrusions qui ne compriment pas de nerfs ne sont pas considérées comme une maladie, mais comme une « variante de la normalité ». Elles ne nécessitent donc pas de traitement. Des études scientifiques montrent que la généralisation de l’IRM lombaire, même dans les cas où elle n’est pas nécessaire, a permis de détecter la présence de protubérances qui ne posent aucun problème. Plus de 70 % de personnes saines en présenteraient sans ressentir ni douleur ni symptômes. Dans ces cas, toute intervention chirurgicale se révèle inutile. Au contraire, limiter le recours à la chirurgie aux cas où elle est indiquée améliore les résultats et l’évolution des patients.

Certains patients peuvent présenter une protrusion discale sans souffrir de compression nerveuse. Dans ce cas, la protrusion n’a pas beaucoup d’importance et ne nécessite aucun traitement spécifique. La douleur doit alors être traitée comme un « syndrome non spécifique », c’est-à-dire comme si la protrusion n’existait pas ou n’avait pas été détectée.

Le patient peut alors avoir recours à des :

    • Anti-inflammatoires pour réduire l’inflammation du disque
    • Analgésiques pour soulager la douleur
    • Relaxants musculaires pour réduire la contracture musculaire
    • Exercices de neuro réflexothérapie
9.0 La décompression neurovertébrale

Dans la médecine qui s’intéresse à la dorsalgie, la décompression neurovertébrale est devenu un élément clé dans le traitement des maux de dos tels que le pincement discal, les hernies discales,les douleurs sciatiques et la dégénérescence discale. Il s’agit d’une technique de plus en plus utilisée pour soulager les douleurs au dos (pincement discal,nerf sciatique coincé, scoliose, tassement des vertèbres ou encore lombalgie). En somme, le principe de cette cure consiste à :

  • Étirer lentement la colonne vertébrale pour lutter contre les effets dûs au tassement des vertèbres
  • Enclencher les mécanismes de réhydratation qui cicatrisent l’ensemble des disques intervertébraux afin d’assurer une bonne souplesse de la colonne vertébrale

Pour mettre en œuvre cette technique, plusieurs kinésithérapeutes et physiothérapeutes utilisent cette table d’inversion professionnelle que nous recommandons.

9.1 Quand faut-il opérer ?
Quand faut-il opérer d'une Protrusion discale l5 s1?

Le fait de souffrir d’une protrusion discale n’implique aucun passage obligé vers la salle d’opération. En effet, seuls 10 % des cas nécessitent une intervention chirurgicale.

 

Commencez par traiter la douleur à l’aide d’analgésiques et d’exercices conçus pour renforcer la musculature paravertébrale et abdominale.

Si au bout de 6 à 8 semaines la douleur persiste, une intervention chirurgicale peut être envisagée, car, passé cette période, la protrusion aura moins de chance de se résorber d’elle-même.

 

Ainsi, une intervention chirurgicale est nécessaire dans les cas suivants : 

  • Mouvements entravés. Lorsque la protrusion affecte la mobilité de la main, du bras, de la jambe ou du pied, elle endommage clairement le nerf qui vous permet de réaliser certains mouvements. Il est alors nécessaire d’intervenir. 
  • Douleur trop intense qui vous empêche de vivre normalement. Si la douleur est insupportable au point de n’être soulagée par aucun médicament et de vous gâcher la vie, la chirurgie peut également être envisagée y compris avant le délai de 6 à 8 semaines.
9.2 En quoi consiste l’opération ?

De nos jours, la chirurgie mini-invasive est pratiquée pour soigner une protrusion discale. Cette technique permet de limiter le traumatisme opératoire. Il est essentiel de faire appel à un expert pour la pratiquer, car, même s’il s’agit d’une opération simple pour un chirurgien, elle comprend tout de même certains risques. 

En effet, il existe un risque d’endommager le nerf ou la couverture qui l’entoure. Ce dommage peut alors entraîner une perte de liquide céphalo-rachidien (qui irrigue tout le système nerveux) et favoriser des infections telles que la méningite.

Il convient d’insister sur le fait que le neurochirurgien doit se montrer extrêmement prudent lorsqu’il opère une protrusion discale et qu’il doit être sûr de lui. Cette opération intervention peut, en effet, virer au drame si elle n’est pas bien réalisée ou qu’elle entraîne des complications.

Après l’intervention, le patient doit se reposer pendant 4 à 6 semaines, pas plus. Certaines personnes reprennent même leurs activités avant ce délai.

Pendant les 3 premiers mois suivant l’opération, il est fortement déconseillé de prendre du poids et de faire du sport. De fait, pendant cette période le risque de rechute est important. Gardez à l’esprit que la protrusion discale est due à un affaiblissement de l’anneau fibreux (la partie externe du disque). Une fois l’opération terminée, il faut attendre environ 6 semaines pour que l’anneau fibreux se régénère.

Même si vous allez bien, n’oubliez pas de prendre soin de vous.

Si vous présentez une protrusion discale, mais que celle-ci ne vous empêche pas de vivre normalement, veillez toutefois à vous tenir correctement et à éviter les mouvements qui endommagent les disques (surtout ceux qui impliquent une torsion du tronc). Vous éviterez ainsi que la protrusion ne s’aggrave et qu’elle débouche sur une hernie discale.

Dans les cas où la chirurgie n’est pas nécessaire, une rééducation spécifique est également recommandée pour renforcer les muscles para vertébraux et abdominaux, qui protègent le dos. Lorsque cette musculature est forte, la pression sur le disque est réduite et il souffre moins.

N’oubliez pas que l’exercice est très important non seulement pour récupérer après une opération visant à soigner une protrusion discale, mais aussi pour vous éviter les récidives.

9.3 L'acupression pour lutter contre la protrusion discale l5 s1

L’acupression représente une thérapie très efficace pour lutter contre la protrusion discale l5 s1.
En effet, cette technique trouve ses origines dans la médecine traditionnelle chinoise.
Par simple pression cutanée, l’acupression vise de stimuler ou à masser des points spécifiques appelés des points d’acupression (ou d’acupuncture).
Le principe de guérison se base sur le renforcement et rééquilibrage des énergies vitales du corps humain.

Cette technique thérapeutique apporte du soulagement pour beaucoup de pathologies discales :

  • Relaxation pour les disques inter-vertébraux
  • Amélioration de la qualité du sommeil pour les personnes souffrant de la hernie discale
  • Soulagement des tensions musculaires et nerveuses
  • Apaisement net de l’irritabilité qui pourrait être d’origine nerveuse
  • Lutte contre la fatigue

Nous recommandons ce tapis d’acupression; que vous pouvez consulter sur ce lien.

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